Mardi 19 juillet 2011
Liaison BOGD - ARKVAYKER
Journée de liaison de 210 KM. 7 heures de transfert sur des chemins difficiles dans des paysages alternant montagnes escarpées et désert plus plat en direction d’ARVAYKHER.
Nous installons notre bivouac à côté d’une petite rivière. Nous apercevons des troupeaux de yaks pour la première fois. La température est moins caniculaire.
Mercredi 20 juillet 2011
7e étape : 44 KM D+ 1000 m ARKVAYKER – KHAYRKHAN UUL
Dès le départ, je cours et reste avec Marie. L’étape est magique avec des traversées d’herbages. Nous courons près de yourtes et au milieu de troupeaux de chevaux. Nous apercevons des yaks et des rapaces.
Nous traversons plusieurs rivières mais nous gardons nos chaussures à nos pieds. Elles sèchent très rapidement compte tenu de la chaleur (30 degrés). Les 5 derniers km, en montée constante, sont pénibles. Je termine en 4h17.
Nous sommes à 2100 m d’altitude entourés de sapins et de collines. Le soir il fait frais alors je mets des collants chaud et j'enfile ma polaire.
Jeudi 21 juillet 2011
8e étape : 26 KM BAYAN GUI – CHUTES D’ORKHON
Lever dans le froid matinal. 1 heure de transfert vers le départ sur une route très accidentée de 18 km. Le parcours vers les chutes d’ORKHON est magnifique.
Nous traversons des vallées verdoyantes hébergeant de nombreux nomades et troupeaux. C’est le paradis. A ce moment-là, je souhaiterais être réincarné en Yak ou en cheval.
Puis c'est le départ de la course. Un départ trop rapide du groupe de tête. Je préfère laisser filer quatre coureurs car nous avons les 44 km de la veille dans les jambes. Je perds immédiatement 200 à 400 m.
Dès le 9e km, je décide de ne plus perdre de terrain. Et après le 2e ravito, je reviens sur Marie puis Eddy à 5 km de l’arrivée. A 3 km de l’arrivée, j’ai Fabien en point de mire et je termine à ses basques 4e en 2h15.
L'après-midi : balade au bord des chutes d’Orkhon. Tout en haut il y a un Ovoo. C’est un empilement de cailloux surmonté de ruban bleu. Il s’agit d’offrandes aux esprits. Implanté sur un endroit sacré. Il faut toujours le contourner dans le sens des aiguilles d’une montre.
(SUITE ET FIN DU RECIT DE PATRICK EN PAGE 2
CLIQUEZ CI-DESSOUS)